Les données archéologiques s’avèrent des sources sans équivalent pour étudier le système esclavagiste. Elles apportent de nouvelles informations, complémentaires des sources écrites partiales principalement rédigées par l’Etat, les marchands et les propriétaires. En documentant la vie quotidienne des esclaves (habitat, pratiques religieuses et culturelles, alimentation, etc.), l’archéologie contribue ainsi à redonner une voix à ces hommes et femmes qui en sont privés dans les archives écrites.