FORMATION Ac Amiens
Histoire, mémoires, héritages de l'esclavage
18 novembre 2025


Ac d'Amiens Ppt 18.11.2025 Ls
Être esclave - Catherine Coquery-Vidrovitch, Éric Mesnard - Éditions La Découverte
: En Afrique, aux Antilles et sur le continent américain, les esclaves ont été des acteurs majeurs et pourtant largement mésestimés de l'histoire. À rebours de l'historiographie dominante, ce livre, qui repose notamment sur les nombreux récits de vie qu'ils ont transmis, s'attache ainsi à montrer qu'ils ont contribué à l'évolution culturelle et sociale des côtes et de l'arrière-pays africains, à la création de nouvelles sociétés métissées aux Amériques ou à l'invention de formes de résistance. En restituant l'intensité des échanges noués entre l'Afrique et les Amériques, et en décrivant l'importance de phénomènes tels que la traite dans l'Atlantique sud ou la généralisation de l'esclavage interne précolonial dans les sociétés africaines du XIXe siècle, Être esclave offre une synthèse particulièrement éclairante des apports les plus récents de l'historiographie internationale sur l'esclavage.
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Les musiques des caraïbes
DU VAUDOU AU CALYPSO Bruno Blum explore les rapports entre les musiques caribéennes et états-uniennes, interdépendantes…
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Voukoum - Éditions de la Maison des sciences de l'homme
Voukoum – « désordre » en créole – est un groupe qui occupe un espace de contestation sociale et politique majeur au sein du carnaval guadeloupéen. Né à Basse-Terre en 1988, ce mouvman kiltirèl se distingue d'autres formations carnavalesques par son approche spirituelle radicale et son lien revendiqué à l’Afrique.…
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L’esclavage dans les mondes musulmans
L’esclavage dans les mondes musulmans suscite de nombreux fantasmes et de multiples instrumentalisations. Cet ouvrage propose une mise au point rigoureuse et
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Les sœurs de Solitude
À la base de l’esclavage aux Antilles, où sévit le système de la plantation, on trouve le ravalement de l’esclave au rang d’une « marchandise » corvéable et malléable à merci, mais – et c’est là où réside l’originalité de la thèse d’Arlette Gautier –, on constate une division sexuelle du travail : aux esclaves hommes, la technique, les outils, voire les armes, aux esclaves femmes, la fonction de reproduction, les travaux peu qualifiants, ce qui n’exclut ni leur périllosité ni leur pénibilité. Et parce que le maître blanc perpétue dans l’esclavage sa propre idéologie du pouvoir viril, parce que l’esclave homme y trouve partiellement son compte dans des conditions qui restent inhumaines, l’abolition de l’esclavage n’entraînera pas la fin de la suprématie masculine et la domination de la femme par l’homme. Arlette Gautier, tout en procédant à une rigoureuse investigation scientifique, aborde le sujet à partir d’un point de vue dérangeant, celui des femmes revendiquant, à travers les vicissitudes de l’histoire, le juste prix de leur travail social, renvoyant presque dos à dos le maître blanc et le mari noir. Cependant, elle évite l’écueil de la simplification abusive, car l’esclavage demeure d’une grande complexité, et dans ce contexte impitoyable, la lutte pour la survie était un facteur qui déterminait tous les comportements. « Dévoiler cette histoire, nous dit l’auteur, c’est commencer à expliquer bien des problèmes actuels. » « Arlette Gautier a bien montré que cette division des compétences et du travail a maintenu et aggravé la subordination des femmes, de sorte que l’esclavage, loin de niveler le sort des hommes et des femmes, a abouti au contraire à un abaissement supplémentaire de la femme dans la maisonnée blanche et bientôt dans la famille noire, car elle ne bénéficiait plus, dans une société noire éclatée ou en miettes, des sauvegardes et privilèges dont naguère la femme noire était assurée en Afrique. » (Marc Ferro, EHESS.)
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"Le genre de l'esclavage" avec Cécile Vidal dans le podcast FME | Fondation pour la memoire de l'esclavage
Pour ce premier épisode de la saison 5 de Dans la bibliothèque du Paris Noir, Kévi Donat recoit l'historienne Cécile Vidal, directrice d’études à l’EHESS, rattachée au Centre d’études nord-américaines. Ensemble, ils explorent en quoi une approche genrée de l’esclavage permet de mieux comprendre la structuration du système esclavagiste, ses logiques de pouvoir, de domination et de violence. Les thèmes abordés dans cet entretien s’appuient notamment sur les travaux publiés dans la revue Clio, qui consacre l’une de ses dernières livraisons au genre de l’esclavage. Depuis près de trente ans, Clio interroge l’histoire des femmes ; avec ce numéro, elle met en lumière un angle encore largement sous-exploré : la manière dont les rapports de genre traversent et façonnent les expériences de l’esclavage. Tous les podcast de la série
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Rire enchaîné | Éditions Anacharsis
Textes réunis et traduits de l’anglais par Thierry Beauchamp
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